Les massages sonores ont été expérimentés voire fondés au cours d’ateliers de pratiques artistiques (sixième normale et segpa de Nancy) et développés au cours de l’atelier de recherche sonore de la scène nationale de Vandoeuvre le CCAM. Ils ont été expérimentés dans toutes sortes de situations pédagogiques de manière efficace dès 4/5 ans, en primaire (classes à Pac, janvier 2006 à Villers le Lac) en passant par des pré-ados (5/4e de Tourcoing), et les étudiants du CFMI de Lille ou encore en stage de Formation CNFPT pour adultes, ateliers aux rencontres nationales des professeurs de Musique en Collège à l’IUFM de Maxéville.

La voix du Nord
19 septembre 2003 – Musiques nouvelles
Chants mécaniques, plaisirs intimes
Un petit massage ? Prière de s’asseoir dans un fauteuil et de s’abandonner aux mains expertes de l’artiste Thierry Madiot. Celui-ci bougera des objets sonores derrière les oreilles des mélomanes volontaires, objets invisibles à leurs yeux. «C’est très surprenant, l’impression sonore est très différente , du fait de la source du son et de sa proximité», résume Emmanuel Vinchon, président de Kling Klang, organisatrice avec une foule de partenaires (réseaux
d’artistes, associations, collectivités territoriales, Europe…), du 4e festival des Chants mécaniques.
Ce massage sonore illustre bien le thème de cette année : l’intimité… C.F.
7 octobre 2003
Déroutant, le chemin des sons
Une drôle de brochure orange dans une main, un plan du Vieux Lille fléché dans l’autre. Certains promeneurs avaient d’étranges attributs, dimanche dans le Vieux Lille. Ils participaient à l’étonnante balade sonore proposé par le festival Chants mécaniques. …Autant d’expériences qui ont ravi Juliette et Pierre, 11 et 13 ans. Leur maman, Florence a craqué pour les massages auditifs des membres du Crime (Le centre régional d’improvisation et de musique expérimentale) ou comment découvrir le plaisir des sons de coquillage ou de ballons de baudruche. V.H.
Moment d’intimité parfaite entre le musicien et l’auditeur : le massage auditif, à l’IAE.
La semaine (Hebdo, Metz)
21 mars 2007
J’ai reçu un massage sonore, samedi 17 mars, au FRAC. Non, ce n’est pas une de ces fautes de frappe qui peuvent parfois se glisser subrepticement dans nos colonnes : j’ai bien dit « massage sonore ».
Dans le cadre de la manifestation intitulée « Extension du domaine de l’intime » (non, ce n’est pas le titre d’un roman de Houellebecq, par bonheur c’est beaucoup plus intéressant.), je me suis prêtée au jeu dudit massage sonore : aérien tout d’abord, sans contact, assise dos à un troll à tresse au menton, le gentil Thierry Madiot, puis face à un colosse roux, le doux Pascal Battus, tout deux spécialistes des sons, pour un massage avec contact.
Chacun de vous a déjà « entendu la mer » dans un coquillage, eh bien là, j’ai entendu des tas de choses, à travers des objets familiers a priori pas prévus pour ça, « perçu » d’autres sons, normalement inaudibles, à travers les résonateurs de ma boîte crânienne. En tout une quinzaine de minutes de voyage immobile merveilleux, apaisant, les yeux fermés, à percevoir véritablement, intimement cette « extension » de mes perceptions sensorielles, cet étirement des possibles. Inouï, c’est vraiment le cas de le dire !… Anne de Rancour.
Le Télégramme de Brest
Samedi 28 février 2004
Massages sonores au Quartz : une expérience inouïe
Les amateurs de sensations nouvelles ont jusqu’à ce soir pour expérimenter les massages sonores proposés par Pascal Battus, Thierry Madiot, Nicolas Pointard et Philippe Bachetta dans le cadre du Festival " Les Antipodes ", au Quartz. Au terme d’un parcours fléché conduisant au premier étage du Quartz, le visiteur est accueilli par Pascal Battus, Thierry Madiot ou l’un de leurs disciples formés à l’art subtil et mystérieux du massage sonore.
Créateurs d’émotions
A l’origine de ce concept pour le moins surprenant, deux musiciens d’improvisation, Pascal Battus et Thierry Madiot, habitués des scènes jazz de la région. « Cette pratique a d’abord été expérimentée dans les écoles, au cours d’ateliers de création sonore réalisés avec les enfants », explique Thierry Madiot. « Nous faisons appel à une audition très simple mais en même temps on touche au vécu et à la sensibilité de chacun. Un même son peut susciter des réactions très différentes en fonction des individus ». Coquilles d’escargot et bouteilles en plastique Présentés pour la première fois dans le cadre des « Luisances sonores », le festival musical de la ville de Rennes, les massages sonores sont proposés au public brestois pour la deuxième fois en quelques mois. Leur première intervention au Quartz, à l’automne dernier, à laissé d’agréables souvenirs dans la mémoire de ceux qui avaient alors accepté de tenter l’expérience.
Il faut reconnaître qu’avec quelques plantes séchées, des barquettes en plastique, du papier d’aluminium et quelques objets bricolés, Thierry Madiot produit des miracles. Le bénéfice d’un massage sonore est en effet comparable à celui d’un massage traditionnel : on en ressort incontestablement plus détendu.